mercredi 15 décembre 2010

Luang Prabang


Depuis quelques jours, j'ai atterri à Disney land, heuu oups, Luang Prabang!
Tristement, cette si jolie ville du nord du Laos, envahie par les touristes, est devenue une ville POUR les touristes. C'est à dire que dans la partie ancienne, et la plus sympa de la ville, on ne trouve que des guesthouses, des agences de voyages et des restaurants, où manger laotien relève du défi personnel. En effet, il est bien plus facile de manger une baguette-vache qui rit qu'un laap décent. C'est bien triste.

Comme je l'ai mentionné à beaucoup déjà, c'est aussi la capitale du bonheur sucré, et je ne peux y résister. Je doublerai surement de volume si je ne quittais pas la ville demain pour reprendre la route en direction de la Thailande.
5 mois de privation en matière de gâteau et chocolat, après tout, ça ne pouvait pas rester sans conséquence!

Bon, j'aimerai aussi vous dire que ce pays est plein de couleurs. La végétation est tout simplement incroyable, entre les plantes et les arbres, la verdure luxuriante, et les fleurs multicolores aux couleurs aveuglantes, j'exagère à peine; les Bonzes dans leur tenue orange, accessoirisée du sac violet ou jaune, pétard! et les temples tellement dorés qu'on dirait des lingots en forme de maison. Je me régale rien qu'à regarder tout autour. Le ciel par contre, reste gris. Un peu comme à Sapa, au Vietnam, les nuages restent coincés sur les montagnes environnantes.

Bon et à part boulloter gravement, j'ai meme bosser sur le projet avec les enfants du village de Tavan, laotienne si gentille, rencontrée grâce à un contact en commun.

Sur ce, je retourne manger un cake aux bananes, je plaisante, je prépare actuellement mon départ vers ma dernière destination: la Thaïlande!





vendredi 10 décembre 2010

La-haut, Lao

c'est un peu comme si vous étiez sur le bateau aussi, non?
Le problème quand on voyage en itinérance comme ça, ce sont les habitudes. Dès que tu en prends ne serait-ce qu'un tout petit peu, Paf! ça devient difficile de partir. Alors rester 3 semaines à Battambang, 1 mois et demi au Cambodge, ça me fait un effet à retardement pas cool. Attention, hein, je crache pas dans la soupe, je suis très contente de découvrir le Laos, mais du coup, je suis pas totalement dedans, je suis en cure de déshabitude! C'est un peu dommage quand même.JustifierEnfin, bon du coup, pour retracer un peu la route que j'ai faite:
j'ai passé 1 semaine à Phnom Penh, où j'ai travaillé avec Enfants d'Asie la journée, sur le projet, et le soir, Phnom Penh Photo, un super événement organisé cette semaine là, qui présente des artistes d'un peu partout sur la planète, j'y ai vu de super trucs, le tout en partageant le quotidien de 4 rigolos de Phare qui participaient à un spectacle de cirque pour PPP.
(ça donne un peu le ton!)

Puis, j'ai repris la route. Je suis remontée vers le nord, vers Don Det, qui fait parti des 4000 islands, au Laos, archipel d'iles sur la partie sud du Mékong. Tout simplement incroyable, paisible, la vie y est douce. Je dormais dans un bungalow sur piloti, juste sur le Mékong, avec une petite terrasse et un hamac qui donnait l'impression de se balancer au-dessus de l'eau. Et la vue... L'endroit s'appelait Paradise, et Robinson Crusoé y vivait, avec sa femme Donna. Il y faisait des démonstrations de tour de magie, et dispensait des questions folles.

(c'est pas dégueu)

Après un bref et non intéressant passage par Savanakhet (dont le nom est bien plus exotique que le lieu), me voilà à Vientiane. Cette aprem, je travaille sur le projet, et demain matin, je pars encore plus au nord à Luang Prabang.


(c'est Le sac, il est encore vivant et a été vu sur une pirogue)

dimanche 28 novembre 2010

Et j'ai crié, crié-é, Soline!

Argh, le Cambodge se termine
j'ai attendu ce pays avec impatience et je me suis plu comme rarement ailleurs.
La faute à Soline, à Sonleuk Thmey, à Phare Ponleu Selpak et à Battambang.
J'ai passé pour la première fois 3 semaines au même endroit, plus que prévu, et je dois avouer que j'ai gravement chouiné en repartant.
Car je m'étais créé un quotidien, des amis, des habitudes.
Sur les routes de terre en bicyclette tous les matins pour aller travailler à l'association, devant Phare quand j'achetais de l'ananas et de la canne à sucre, au marché où j'allais manger le midi des nouilles et boire des cafés glacés, où j'allais acheter des fruits, légumes, épices bizarres en veux-tu en voilà, où j'ai même osé, avec du soutien, me faire couper les cheveux! Et même, j'ai appris des rudiments de khmers.
Et puis, j'ai eu la chance de côtoyer des spécimens khmers fort supers top!
Entre autre, du studio Sonleuk Thmey où j'ai filé des coups main indesign et photoshop, Sokhom, Borin, et Ke, par ordre d'apparition sur la vidéo.
Une tonne de photos suivra, juré craché, en attendant une vidéo qui résume à elle seule, les 3 semaines de bonne humeur que j'ai vécu là-bas.



vendredi 12 novembre 2010

Sur les traces de Maurice

Angkor était magnifique. En trois jours, j'ai fait une bonne quinzaine de temples et je ne me suis pas ennuyée une seule seconde. Construits depuis la fin du IXè siècle au XVè siècle, on peut voir des temples très différents, autant dans l'architecture, que les matériaux utilisés ou les types d'ornements. Bien sur l'hindouisme est partout.
Comme je m'y attendais, c'était merveilleux. C'était aussi parfois émouvant. Et j'ai eu un pincement au coeur en quittant le Bayon lors de la fin de ma visite le dernier jour!
Les visites, je les ai faites en compagnie de Marina et Julien, tourdumondiste et grand fans de truffes au chocolat rencontrés à Phnom Penh, et de Momo. Plus connu sous le nom de Maurice Glaize, ce type est assez admirable car il a rédigé en 1945 un ouvrage sur le site d'Angkor qui sert encore de référence aujourd'hui pour les guides (livres) et les guides (humains!).
Nous avons donc parcouru ces chemins un jour foulés par Momo à dos d'éléphant, à pied ou en chaise à porteurs! Notre grand regret aura été de ne pas pouvoir faire cette chasse à l'éléphant qu'il conseillait vivement lors de la visite du temple de Bantey Sray.
Angkor Vat

Bantey Sray

Bayon





vendredi 29 octobre 2010

Teacher it prette


Aujourd'hui le vent souffle, et il fait moins chaud. Aujourd'hui je ne suis pas destinée à un triste état transpirant. Hallelujah!
Voilà 10 jours que je suis arrivée au Cambodge. Et je me plais bien ici. Tant mieux, car je vais y rester un bon mois et demi.

Je suis d'abord passée par Phnom Penh. Le temps de faire des rencontres, mes rendez-vous avec les associations, tout bien préparer pour mener le projet ici, et puis me ballader, tranquillement, ou mème ne rien faire. Car finalement, Phnom Penh est une ville agréable. Elle a la dynamique folle des villes asiatiques, en plus calme. Ici, pas de migraine pour cause de concert de klaxons au feu, ou dans les rues étroites.
C'est aussi plus pauvre, mais cela s'applique à tout le pays. Les gens sourient, avec une facilité qui m'étonne chaque fois. Je crois que les Parisiens (incluant ma personne) devrait prendre un cours d'amabilité cambodgienne! Et dire, qu'on m'a raconté hier que les laotiens sont encore plus sympas! Mais qu'est-ce que c'est que ces pays!

Dimanche dernier, je suis partie pour l'école Happy Chandara de l'association Toutes à l'École. J'ai habité avec les petites filles dans l'internat et je faisais avec elles des ateliers le soir, ainsi que la journée de mercredi, et jeudi j'ai accompagnée leur prof d'anglais Anna. De quoi bien m'occuper, et bosser un peu. Vous allez dire que je suis tarée, mais travailler, ça fait du bien! Sur place, Mimi, bénévole française de 70 ans, en gros la mamie rock'nroll! qui bosse là-bas s'est bien occupée de moi. Elle m'a donné du fromage! Du vrai, du roquefort! Un moment de béatitude totale!
Je suis aussi allée dans un petit orphelinat pas loin, fondé par une française présentée par Mimi. Et alors, pour s'y rendre, c'est pas la route, c'est la piste, avec des trous géants dedans. Quand je suis revenue en tuktuk, j'ai eu l'impression de passer dans un milkshake. J'ai du me déplacer 2-3 vertèbres, mais je me suis marrée tout le trajet (je vous ai dit que j'avais pas vraiment toute ma tete depuis mon départ).

Je suis maintenant rentrée à Phnom Penh, le temps de me poser une journée, puis je repars pour Siem Reap, où je pense me faire une journée plage.
Huhuhu, mais non, blague! je vais visiter les temples d'Angkor!
Promis j'essaie de faire un article-culturisation angkorienne pour les ignares juste après.

La photo, c'est l'orphelinat de Ptea Clara (la maison de clara), un endroit perdu aux milieux des champs où il reignait une paix et un calme merveilleux.

mardi 19 octobre 2010

Chumchum


Je sais pas si c'est vous, lecteurs muets, qui me faites cet effet, mais je galère fortement à commencer cet article. Je vous promet pas du rêve dans cet article!

Bref, donc tout d'abord, je vous annonce avec le plus grand plaisir que ma tuberculose s'est résorbée d'elle-meme. Je fais la maline, mais bon, c'était pas très marrant d'etre malade, si loin de chez moi, de mon lit, d'une bonne soupe maison, et de ma mamaaaaan.
Heureusement, j'avais de la compagnie, deux germains forts sympas avec qui j'ai fait un bout de route.
Ensemble nous avons traversé le centre du Vietnam, dans les montagnes, des paysages magnifiques de grandes étendues, de lac, et de verdure si verdoyante que je devais retenir des pulsions de plonger dedans. Je pars le controle de mon corps de ce coté de la planète. Ça doit être le manque de fromage.

Je dois absolument vous mensionner qu'à Dalat, dans les montagnes, se trouve une population des plus étranges. Ces sont les Easy Riders. Cette bande de vietnamiens convertis en guides motorisés n'a en commun avec le film de Peter Fonda que le blouson noir. Mais je peux vous dire qu'ils sont sacrément marrants quand ils vous abordent pour vous parler balade dans les montagnes. Ils ont du bagout les mecs, en plus, ils baragouinent à peu près tout ce que l'Europe fait comme langues. Bon après, les prix, heuu, ils avaient un peu fumé la moquette, du coup je pourrais juste vous dire que j'ai croisé plein de touristes très contents de leur tour.

Saut dans le temps: je suis maintenant à Hochiminh city/Saigon, où j'habite pour quelques jours chez Hien, correspondant de Loulou, et ses parents. Et c'est le méga kiff, Hien me trimballe dans la ville à l'arrière de sa moto, et comme vous pouvez l'imaginer, le traffic c'est du pur délire. C'est aussi du pur plaisir pour les yeux: un type qui conduit son scoot d'une main et de l'autre porte une assiette pleine de bouffe, le tout pas stressé et avec une aisance incroyable. Et je pourrais comme ça en raconter des centaines.
Ils s'occupent tellement bien de moi que je crois que je vais doubler de volume avant mon départ: ils me font manger des quantités folles! Comme c'est délicieux et comme ils sont juste adorables, impossible de dire non. Et c'est le moment qu'ils choisissent pour dégainer une tonne de fruits, dont la moitié que je ne connais pas. Alors j'apprend. J'apprend à manger de nouveaux fruits, comment les éplucher, et leurs nouvelles saveurs, textures, couleurs.
Promis, je dispenserai une initiation aux fruits exotiques à mon retour. Et non, la mangue ne compte pas, je vous parle de chumchum et autre durian!

Maintenant, en route pour le Cambodge, hoo, je frissonne de hâte!

jeudi 7 octobre 2010

Sapa, c'est sympa

Trêve de rigolade.
Avec tout ça, j'ai rien raconté du vietnam alors que ça commence à faire un bout de temps que je suis entrée sur ces terres.

Après un passage de frontière à pedibus cum jambis et aucun checking de nos affaires (on aurait pu rentrer avec des armes, personne n'aurait remarqué), nous avons atterri à Sapa, la ville dans les nuages.
Cette ville se situe dans un paysage de vallées verdoyantes, avec des terrasses escaliers de rizières superbes. Seulement voilà, on peut apercevoir cet époustouflant spectacle environ 20minutes par jour car il y a en permanence d'énormes nuages coincés dans la vallée. Cela donne un aspect fantomatique à la ville, et quand on s'y déplace on a l'impression d'être dans un rêve. Là-bas, tristement la principale attraction touristique est d'aller voir "les minorités ethniques"... C'est un peu triste parce que d'un coté tu as envie de découvrir ces cultures et leurs tenues pleines de couleurs, mais d'un autre coté, t'as pas envie de traiter les gens comme des monuments historiques. Bref, avec Elizabeth, on a tenté de faire notre route tranquille en partant en scooter de notre coté. La route, mmh n'en parlons pas, la vue superbe, quand le nuage s'effilochait, et puis finalement, on a atterri dans un petit village tout mignon, et là BAM, on s'est retrouvé dans le schéma de "achète moi mes bracelets, regarde j'ai mis la tenue de ma tribu exprès". Le tourisme prend un drôle de tour dans ce pays!
Après ça, retour vers Hanoi, où nous avons pris notre temps, ce qui est la meilleure façon de découvrir une ville, puis Baie d'Halong, puis Lizou m'a quittée. Et maintenant, je traîne ma tuberculose dans le centre du Vietnam (oui parce que tant qu'à faire, je suis tombée malade pile quand elle a passé le bout de la rue).
Après Hoi An, village super mignon et bien trop touristique, Quy Nhon, ville au bord de la mer, où il y a.... bein la mer, je suis en route pour le parc national de Yok Don, parce qu'après tout, moi, ce que je préfère au Vietnam, c'est les montagnes.

samedi 2 octobre 2010

Dear Friends (ironie palpable)

À tous mes amis anomymes qui suivent assidument mon périple sur ce blog. Je dois vous dire que je suis dans une grande souffrance. Elizabeth Holleville m'a quittée samedi. Elle s'est enfuit dans son avion (qu'elle avait réservé depuis longtemps, ce que je savais et commencais à accepter) pour un retour à Angoulème. Elle m'a dit qu'elle préfèrait repartir et que c'était fini entre nous. Je lui ai demandé de revenir 2 fois et elle a dit non 2 fois. Comme vous le savez, j'essaie sur ce blog de parler des différents aspects du voyage et d'une nouvelle facon de vivre le quotidien, plus libre. La décision d'Élizabeth de me quitter aussi soudainement et brutalement sera certainement percue par ceux aux opinions conservatrices comme une évidente revanche feminine sur le style de vie qu'Elizabeth et moi partagions, et penseront que je suis une utopiste. Actuellement, je suis juste brisée. Mais je vais, je l'espère me remettre bientot de cette histoire et vous offrirais à nouveau des photos d'amour et de voyage.

(hommage fervent à Oliver Zahm et spécial cassdédi à Elizabeth Holleville alias Lizou)


vendredi 24 septembre 2010

Quelque part dans le Yunnan

Au grand dam d'un peuple tout entier, et n'oubliez pas qu'ils sont plus d'un milliard, nous quittons la Chine. Aujourd'hui, nous foulons pour la dernière fois le sol jonché de crachats chinois. J'aimerai pouvoir dire que c'est aussi la fin des crachats, mais je nourris que très peu d'espoir quand aux vietnamiens et leurs glaires.
Je vous promet de vous faire un rapport très bientot sur la chose.

Pour en venir aux choses sérieuses, nous avons bien parcouru le trajet prévu, excepté Lijiang. Sur notre route nous avons croisés des soldats en terre cuite plus grand que nous, ils avaient la classe, des pandas, animal ridiculement mignons qui pousse l'assistance à produire des ridicules sons de contentements attendris, type hooooo, des raviolis moches, faits par nous (ceci expliquant cela), un gateau tellement crémeux qu'il en était digne de l'anniversaire de Lizou, et puis pleins de méchants conducteurs de taxi qui voulaient meme pas nous emmener alors qu'il était 5h du mat et qu'on en pouvait plus de notre trajet de train. Avait-on un truc collé sur la tronche??

Pour finir notre périple, nous sommes allées à Dali. Ok, je le dis, on a glandé en bonne et due forme là-bas. Mais on y pouvait rien, cette ville, c'était la douceur de vivre à l'état pur. On y a fait plein de rencontres supers, et aussi plein de gueuletons d'enfer. Parfois, nos intestins ont souffert. Mais ca ce nous a pas empéchée de nous reservir des verres.

Et finalement, nous voilà à 10h de la frontière vietnamienne, et des nems (vous imaginez la tète le lizou chaque fois qu'on parle de nem).
Je me demande bien ce qui sera au menu demain soir?!!

dimanche 12 septembre 2010

Vivante


Après moults combats, j'ai enfin trouvé le moyen de pouvoir poster sur le blog à nouveau. Il semblerait qu'ici, les blogs ne soient pas du gout de tout le monde...

La Chine c'est un peu comme les montagnes russes. Il y a des trucs supers, et puis il y a des trucs relous. Et ca s'enchaine plutot rapidement.
On fait pas mal de visites de grands classiques: Jardin Yu, le Bund et sa vue sur la ville nouvelle, Shanghai museum, à Shanghai, puis le lac à Hangzhou, suivi par la Cité interdite, et la place Tien'anmen, le Palais du ciel, la Muraille de Chine, à Beijing. Ce soir nous partons pour Xian (les soldats enterrés), et ensuite Chengdu, Lijiang, Dali et Kunming pour entrer dans les montagnes et se rapprocher du Tibet. Le tout bien sur prend un temps fou à parcourir et fait que nos trajets, en train, sont absolument étroits, bruyants, enfumés, en soupe-de-nouillés, et donc épiques.
Avec bien súr en fond sonore, un grand classique, le raclement de gorge+crachats à longueur de journée, on ne s'en lasse pas. Comment ce peuple peut-il construire de pareilles merveille et produire des sons aussi monstrueux (ils sont aussi super fort dans la catégorie ronflements: pères de France, vous n'étes rien face aux champions tous niveaux ici).

Tel est le mystère chinois auquel Lizou et moi tentons de répondre, au péril de nos estomacs.

mercredi 1 septembre 2010

なんだよ (nandaio)


Il aura fallu 2 jours avant mon départ du Japon pour qu'enfin je poste quelque chose de décent sur ce blog.
Tout est ma faute, j'ai été prise dans les affres du voyage en itinérance.
Itinérance= pas de vrai moment pour se poser et écrire. Même mon carnet en a un peu pati.
Mais voilà, je me rattrape, un petit résumé de ce voyage au Japon:

Tokyo-Kyoto-Tokushima-Kochi-Uwajima-Matsuyama-Beppu-Aso-Kagoshima-Tokyo

Points négatifs:
- il fait une chaleur démentielle
- c'est pas facile pour le budget
- des fois, voyager en groupe, ca prend du temps de se décider!

point positifs
- des fois, voyager en groupe, ca fait qu'on se marre bien. et je tiens à vous l'écrire noir sur blanc, les cocos, je me suis pas autant marrée depuis mon départ que pendant ces jours de JR!
- le japon c'est cooool!

Le japon, ca aurait été des kilomètres et des kilomètres de train, et des kilomètres À PIED!, et aussi en vélo, des temples, qui parfois auront servis d'accueil pour une nuit, des volcans en activité, et de la lave (??) en fusion verte, des plages révées, et des plages testées, des onsens (bains japonais, tout nu dans la boue et l'eau chaude), le marché aux poissons aux aurores, Tsukiji, we made it!, les grands buildings de Tokyo, et le vélo dans les rues, les lumières de Shinjuku, et des tenues complexes et étranges, un peu partout, mais surtout à Harajuku. On aura aussi vu 10 personnes dans un appart pour 3, des chauves à barbe, des winnis sur le siège passager, des combinis en veux-tu en voilà, des yakitoris un peu périlleux et des onigiris à plus en pouvoir.
Le Japon, c'est l'art du détails... et du poisson cru, haaa, le poisson cru! Que nous avons dégusté avec le plus grand bonheur, à Enya, un vrai de vrai isakaya à Nakano, où avec Cléa et Claire, nous avons atteri pour un dernier bon diner/diner d'anniversaire. Merveilleux, tout en bois, pieds nus, en train de se régaler.

Gasuki Japan!

mardi 24 août 2010

japan experience

Un petit mot du fin fond de nul part pour dire que je ne suis pas morte, et tout va bien. Internet au japon, c est le luxe, et puis en ce moment, je bouge tous les jours, d`ou l`impossibilite d`ecrire un vrai message et charger des photos.
Le japon, plus que la decouverte d`un pays, c‘est une experience!
Et j`experimente! Sur ce, a la prochaine!

lundi 16 août 2010


Une semaine que je suis partie de Cebu, et cette semaine a surpassé à elle-seule, le mois et demi précédent, en incroyabilité.

Petit passage par Bohol, l'ile aux Chocolate Hills, ces petites cloques vertes qui dépassent des plaines plates de Bohol.
Puis, pour cause de mauvais temps, changement de destination avec Alicia, épatante voyageuse américaine rencontrée à Cebu, et retrouvée à Bohol. Let's go to Malapascua!
S'en est suivi alors un trajet délirant, démarré à 4h du matin, sous une pluie battante, un kilomètre douloureux sans chaussures, joyeux anniversaire! Trempées, glacées, fatiguées, nous voilà dans une course contre la montre des transports en commun philippins, qui Ö merveille, nous aménerons en temps, et en heure sur la plage de Malapascua où nous attend Johan, dive master, et crème de gentillesse. Nous fétons ce jour béni qui m'a vu naitre, avec allégresse.
Mes 4 jours à Malapascua, je les ai passé en bateau, ou à terre, avec Alicia et les amis de Johan, men of the sea, à glander, papoter, nager, lire, dormir, manger du poisson, boire des coups en regardant le coucher de soleil et les étoiles, mais aussi, et surtout plonger. Car pour mon anniversaire, johan m'a emmené avec son groupe, plonger de nuit! Planctons scintillants, et créatures marines jamais vues jusqu'alors. Ca aurait pu etre l'apothéose de ce séjour aux Philippines si le lendemain, nous n'avions pas été plonger à nouveau.
Quatre mots : Petit matin, Alicia, Johan, Requin!

5 jours incroyables, une petite photo en plus pour le principe!


vendredi 6 août 2010

Noodle soup


Bon, je crains un peu du boud' car j'ai mis un temps fou à me mettre à écrire, alors que dans le post précédent, j'annoncais déjà ce post-ci.

Il faut dire que passer de ce petit bled au fond de l'Indonésie, tranquille, si tranquille qu'on ne fermait jamais la maison alors qu'on y laissait toute nos affaires, à Manille, ca a été un sacré choc. J'ai eu beaucoup de mal au début.

Manille est une ville affreuse, où une pauvreté extrème cotoie des centres commerciaux où les prix sont les memes qu'en occident. C'est une ville qui craint, et je ne m'y suis pas du tout sentie à l'aise.
Je suis donc partie un jour plus tot pour Cebu, ville située dans le sud de l'archipel, pour travailler avec l'association Enfants d'Asie.
Depuis lundi soir, j'y suis. C'est pas plus intéressant que Manille, mais c'est un peu plus petit, et donc plus tranquille. Les conducteurs de taxi n'essaient pas de t'arnaquer à tout bout de champ, et personne ne te harcèle pour te vendre un truc ou te demander de l'argent.
Ici à Cebu, c'est aussi la première fois que j'ai une telle conscience que je suis blanche. Ce n'est meme pas une question d'argent. Mais les gens me regardent, parfois gentiment, parfois méchamment, parfois rien du tout, et beaucoup de gens me klaxonnent dans la rue. Ca me donne parfois l'impression que je me trimballe nue, alors que je fais toujours hyper attention à ne pas porter de vétements trop courts, ou trop décolleté, ou meme qui montre une épaule!

Heureusement, les enfants de l'association s'en tamponnent complètement, et c'est le principal.
Ce sont des enfants qui vivent dans le cimetière à coté, et dans le quartier pauvre autour. Dans le cimetière, les familles ont recréé leur maison derrière les tombes, ou autour des tombes quand parfois elles sont couvertes. Les pierres tombales sont alors la table au milieu du salon.
Les enfants m'ont très vite acceptée, et je suis maintenant "Ate Djane", avec qui ils dessinent tous les soirs après les devoirs.
Ces enfants sont des crèmes.

Lundi prochain, je pars sur l'ile de Camiguin, pour y passer mon anniversaire (oui oui, je fais exprès pour vous rappeler!), et y passer une petite semaine. C'est hyper compliqué de s'y rendre mais je crois que c'est un bout de paradis, au calme.

samedi 31 juillet 2010


Ca y est, j'ai quitté Bali. Alors que je commencais à me faire au quotidien. Et maintenant, il s'agit de tout recommencer, aux Philippines.
Cela fait aussi bizarre de se dire que je ne reviendrais peut-etre pas à cet endroit, que je ne verrais plus les gens, ni le quotidien balinais. Enfin, on ne sait jamais.

Je n'ai pas dit, mais la photo du post précédent, c'est lorsque nous sommes montées sur le Mont Batur. Une escalade qui s'apparantait à 2h de souffrance. Je vous entends rire sous cape, et bien oui je le dis haut et fort, je suis une ramollie! Mais j'ai donné de mon mieux et je suis arrivée en haut! Et après tout, c'est ca le plus important.

Les derniers jours à Tampax ont été très agréables, j'ai avancé le projet avec une tranche d'age plus petite, j'ai joué environ 500 parties de belote, j'ai visité le temple de Tampax, qui est en parti creusé dans la roche par un géant inspiré.
Et j'ai vu un énoooorme lézard, tellement énorme qu'il méritait bien d'étre cité ici! Je le met bien sur en photo dans l'album du site internet.

Maintenant, je suis à Manille, et les impressions sont tellement différentes que je préfère faire un autre article pour en parler.

Et je tiens à faire un bisou à l'équipée de Tampax avec qui j'ai passé 10 jours supers.
Je vous promet de ne plus jamais couper quand mon collègue à la main!

samedi 24 juillet 2010

Bienvenue à Tampax


Depuis mercredi soir, me voilà arrivée à Tampaksiring, petit village du centre de l'Indonésie, à 13km au nord d'Ubud, communément surnommé Tampax par Agathe, Cyrielle, et Joséphine.
Le retour des Gilis a été juste une horreur, encore plus long qu'à l'aller. Des heures entières à attendre. S'il y a bien une chose que j'apprend ici, c'est la patience! En chemin, j'ai rencontré Mickael, étudiant centralien (décidément, ils sont partout!), et Mélanie, qui voyageaint ensemble après s'etre rencontrés en chemin. Ca m'aurait bien plu de faire de la route avec eux. Mais d'autres affaires m'attendaient.
Ici à Tampax, je vis dans la meme maison que les filles, qui travailllent à l'association pour 3 mois. c'est assez marrant de retrouver un quotidien posé, mais à la sauce indonésienne. Midi et soir, tous les jours, un seul mot d'ordre, Mie goreng ou Nasi goreng, c'est à dire, riz ou nouilles frits. Je peux vous dire que parfois, je me prend à avoir des désirs meurtriers pour une simple baguette.
Ce que parfois le confort européen me manque! Une simple lessive à la machine, quel bonheur ce serait!

Cette aprem, nous allons à l'école pour que les filles donnent leur cours d'anglais,et que je fasse l'atelier de dessins avec les enfants. J'ai hate de voir leurs interprétations du mot maison!

Sur ce, c'est l'heure du nasi goreng (ras le bol du riz!)

(photo plus tard car là, la connection, c'est pas possible)

lundi 19 juillet 2010

4 jours au paradis

Depuis ce que j'ai raconté de Kuta, je n'ai pas grand chose à raconter sur cet endroit. Par contre, jeudi, je me suis rendue à Ubud en scooter avec Axel et Julie, pour voir la monkey forest, qui est un endroit, comme son nom l'indique, où il y a des singes. C'est assez marrant, et c'est complètement la jungle.
Puis je les ai laissés, et je suis allée à Tampaksiring, à 13 km au nord de Ubud, pour rencontrer les gens de l'association. Le trajet était génial, plus aucun touriste, des rizières partout. Personne ne parlait anglais, et j'ai bien cru que j'allais jamais les trouver. Finalement, tout est bien qui finit bien, j'ai rencontré un peu tout le monde, dont Joséphine, Agathe et Cyrielle qui sont en stage à l'association. Très bonne impression, je retourne les voir mercredi pour passer le reste du séjour avec elles, à l'association.
Depuis samedi matin, je suis partie pour l'ile de Gili Trawagan. Le trajet a duré plus de 9 heures, c'était un vrai cauchemard. Mais l'ile est simplement un paradis complet. Conseillée par la grande voyageuse Mélanie, je suis allée plus au nord du village, là où c'est plus tranquille. Les bungalows qu'elle m'avait conseillé se sont avérés bien trop cher pour moi, étant donné que c'est la haute saison. J'ai donc atteri dans l'hotel à coté bien moins cher, avec le stricte minimum! Ce qui m'allait très bien, surtout quand je me suis levée le matin et que j'ai pris mon petit déjeuner dans une petite hutte au bord de la mer!
Comme Mélanie me l'avait dit, les mecs qui bossent là sont hyper sympas, et me filent plein de coup de main.
Pour la première fois depuis longtemps, je n'ai quasiment rien fait d'autre que lire et apprécier le moment. Je suis quand meme aller faire du snorkelling avec deux hollandaises très sympas, rencontrées le matin meme. Les poissons étaient multicolores, de toutes les formes possibles, et très nombreux alors que nous étions à 100 mètres de la plage.
Et là, moment incroyable, nous avons vu une tortue! Pendant un bon moment, nous l'avons juste suivie. C'était magnifique, gracieux, calme. Je n'ai jamais rien vu de pareil.
Encore aujourd'hui et demain ici, puis retour à Bali.

Ps: je ne fais plus de scooter, mais je promet à tous ce qui s'inquiétait que j'ai été extrèmement prudente.

vendredi 16 juillet 2010

Ceci aurait du étre posté mercredi soir

Fraichement débarquée, ou plutot totalement défraichie au débarquement après un trajet Sydney-Denpasar bien trop long, je me suis retrouvée à Kuta. Kuta est une ville au sud de Bali, située au bord de la mer. Cet endroit a été créé spécialement pour la tonne d'hotels et de trucs em tout genre pour touristes (majoritairement australiens) qui ont envie de se faire de la plage, du surf, mais pas trop loin de la civilisation occidentale. Les endroits type Mcdo, Starbucks, Pizza Hut, etc, sont donc surprésents, tous les restaus servent des pizzas, et le harcèlement touristique très prononcés. C'est dans l'ensemble assez effrayant.

J'imagine que vous vous demandez alors ce que je fous là! Et bien, je ne vais pas cracher dans la soupe, je me suis retrouvée dans un petit hotel, pas cher du tout et très bien pour son prix, et Bali est une ile toute petite, il suffit de prendre un scooter et de sortir du bled moisi. Ce qu'on s'est empressé de faire. Du coup, baptème de scooter sur les routes balinaises, et je peux vous dire que ca envoit du paté!

Petite visite au temple d'Uluvatu, perché en haut des falaises, et peuplé de singes gourmands. Apercu des surfers survoltés dans les vagues géantes, et aprem plage pour récupérer du trajet. En somme, première journée plus que plaisante. Je vous parle meme pas de la route en scooter qui est juste le kif intégral.

Voilà pour les premières impressions balinaises. (je mets aussi quelques photos sur le site, le lien est juste à droite

vendredi 9 juillet 2010

Quoi, répète?


Hein? Répète, j'ai mal entendu. Quoi, jeanne? L'Australie c'est bien?
Ok, oui je l'admet!

De l'Australie, je n'aurais vu que Sydney et ses environs, mais surtout d'une façon totalement nouvelle: l'hiver! Et oui, je rappelle que je suis de l'autre coté de l'hémisphère, là où pour avoir un accent sur les mots, c'est la guerre éternelle, mais dans cet exercice, je me donne à fond! Digression.

Donc tout ça pour en venir au fait. Une maison à deux pas de la mer, avec une cheminée, un chat et des gens merveilleux. Observer l'Opéra depuis la baie de Sydney, et me perdre dans la forét de Manly. Une ballade le long de la mer a essayé d'apercevoir une baleine, et finalement se contenter des surfers et d'une otarie! Un tour en scooter dans Sydney, suivi d'un tour en ferry pour aller visiter la Biennale d'art contemporain qui se déroule sur une ile, ancienne usine géante de bateau désaffectée. Aller faire une randonnée dans des montagnes bleues, qui avaient l'air plutot oranges. Boire du bon vin australien (oui oui) devant un feu de cheminée. Voilà les choses que j'ai eu la chance de faire ici et qui auront rendu mon hiver australien doux et agréable

Aussie made my day!


mardi 6 juillet 2010

Le train de banlieue

Ok, j'avoue tout, j'ai menti. Je ne suis pas partie de l'autre coté de la planète. En réalité, je suis en train de me dindonner en toute tranquillité  à Sartrouville.
Vous noterez au passage le merveilleux temps qu'il fait.

vendredi 2 juillet 2010

Baby's back


Joie et allégresse dans les chaumières, depuis mercredi, la valise est revenue, livrée à domicile, qui plus est! Je ne relèverai donc pas le défi 6 mois avec juste une brosse à dent et une culotte! 

Pour les nouvelles, les vraies de vraies, je me remet mollement du décalage horaire qui est en plus doublé d'un petit coup de mou. Je me ballade pas mal dans la ville. Ici, la priorité est au voitures, c'est assez étrange, quand on arrive à un feu, il faut appuyer sur un bouton puis attendre hyper longtemps que le feu passe au rouge. Du coup, etre piéton donne un peu le sentiment d'etre de trop!

Sinon, ce qui est bien ici, c'est qu'en trois coups de métro (bon ok, plutot 45 minutes, mais la ville est hyper grande), on est à la plage. J'ai pu aller faire un tour à Manly Beach, en prenant le ferry (prolongement du métro, hein, normal), en passant devant l'Opéra, qui je dois l'avouer est très impressionnant. Encore une fois, à Manly Beach, l'australien défie l'hiver! Il y avait donc des surfers, nageurs, plongeurs, etc pas du tout rebutés par le fait que on est en pleines vacances d'hiver.
J'ai pu me balader le long de la cote et dans les hauteurs, c'était assez sympa.
Ce week-end devrait etre assez tranquille, puis suivi des Blues Montains, Bondi Beach, Newcastles et Port Stephens, et aussi la mise en place du projet avec des enfants australiens.

Mais dans l'ensemble, je n'accroche pas trop avec cette ville, et je crois que le choc du changement de saisons en 2 jours y est un peu pour quelque chose.
Bientot, Bali!

ps: j'ai mis un album photo à droite, ou je mettrai toutes les photos au fur et à mesure, et le dessins à droite méne au site web du projet.

mardi 29 juin 2010

Le supplice de la douche

Je suis bien arrivée à sydney, dans la maison de mon amie. Première impression, il fait environ -3*C (j`exagère à peine). Je suis actuellement à la torture car je tuerai pour une douche, mais je risque gravement la mort par congélation. En effet, apparement, l'australien ne considère pas utile de chauffer sa baraque pendant cette moitié de l'année qu`on appelle l'hiver. 

Ce matin, j'ai célébré le début de cette magnifique aventure avec une absence de valise à l`aéroport. Oui oui madame, elle est un peu en retard, elle est toujours à Bangkok. Et puis j'ai perdu mon téléphone.
Je crierai bien à la persécution. Mais je suis en Australie. 

Vais-je passer 6 mois avec juste une culotte et une brosse à dent? 
La suite au prochain épisode.


jeudi 24 juin 2010

Tchuss


Le premier post, (qui avouons le est souvent le plus mélodramatique) est pour tout ceux qui ont permis que ce projet prenne réalité.

Vous m'avez motivée, soutenue, encouragée, accompagnée, aidée à trouver les bons trucs, à trouver les bons noms, donnée plein de tuyaux et pleins de bons conseils; vous avez corrigé mes écrits, et mes oraux, produit un site web, grandement participé à l'idée de la maquette du projet, contribué à mon attirail de baroudeur idéal, ambiancé une super fête de départ avec une fanfare mondialement connue, vous avez permis la super fête de départ, vous allez m'accueillir, me rejoindre sur la route, vous allez m'écrire!!

les dads, mamoune, gilia, dorinou, Lizou, mathilde, noemi, jérémy, yoann, vincent, george, élise, monique, jacques, éric, catherine, anne, loulou, antoine, isabelle, xavier, maëlle, elvire, alex, nathalie, julie, boris, blandine, mymy et la zouzou, claire C, claire A, ma lulu, laurence, Paris Jeune Aventure