mardi 19 octobre 2010

Chumchum


Je sais pas si c'est vous, lecteurs muets, qui me faites cet effet, mais je galère fortement à commencer cet article. Je vous promet pas du rêve dans cet article!

Bref, donc tout d'abord, je vous annonce avec le plus grand plaisir que ma tuberculose s'est résorbée d'elle-meme. Je fais la maline, mais bon, c'était pas très marrant d'etre malade, si loin de chez moi, de mon lit, d'une bonne soupe maison, et de ma mamaaaaan.
Heureusement, j'avais de la compagnie, deux germains forts sympas avec qui j'ai fait un bout de route.
Ensemble nous avons traversé le centre du Vietnam, dans les montagnes, des paysages magnifiques de grandes étendues, de lac, et de verdure si verdoyante que je devais retenir des pulsions de plonger dedans. Je pars le controle de mon corps de ce coté de la planète. Ça doit être le manque de fromage.

Je dois absolument vous mensionner qu'à Dalat, dans les montagnes, se trouve une population des plus étranges. Ces sont les Easy Riders. Cette bande de vietnamiens convertis en guides motorisés n'a en commun avec le film de Peter Fonda que le blouson noir. Mais je peux vous dire qu'ils sont sacrément marrants quand ils vous abordent pour vous parler balade dans les montagnes. Ils ont du bagout les mecs, en plus, ils baragouinent à peu près tout ce que l'Europe fait comme langues. Bon après, les prix, heuu, ils avaient un peu fumé la moquette, du coup je pourrais juste vous dire que j'ai croisé plein de touristes très contents de leur tour.

Saut dans le temps: je suis maintenant à Hochiminh city/Saigon, où j'habite pour quelques jours chez Hien, correspondant de Loulou, et ses parents. Et c'est le méga kiff, Hien me trimballe dans la ville à l'arrière de sa moto, et comme vous pouvez l'imaginer, le traffic c'est du pur délire. C'est aussi du pur plaisir pour les yeux: un type qui conduit son scoot d'une main et de l'autre porte une assiette pleine de bouffe, le tout pas stressé et avec une aisance incroyable. Et je pourrais comme ça en raconter des centaines.
Ils s'occupent tellement bien de moi que je crois que je vais doubler de volume avant mon départ: ils me font manger des quantités folles! Comme c'est délicieux et comme ils sont juste adorables, impossible de dire non. Et c'est le moment qu'ils choisissent pour dégainer une tonne de fruits, dont la moitié que je ne connais pas. Alors j'apprend. J'apprend à manger de nouveaux fruits, comment les éplucher, et leurs nouvelles saveurs, textures, couleurs.
Promis, je dispenserai une initiation aux fruits exotiques à mon retour. Et non, la mangue ne compte pas, je vous parle de chumchum et autre durian!

Maintenant, en route pour le Cambodge, hoo, je frissonne de hâte!

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